Les meurtrieurs de la quatrième dimension
Chapitre débuté par Flex Fofana
Chapitre concerne : Flex Fofana, Gardiens du Phare, Karkorin-la-Bleue, assassin, bug, surnaturel, lol,
Flex Fofana


Ce texte vaut 3 bières !
Un chien errant, un cabot oisif et peu obéissant, une quantité négligeable, pire, un parasite, une gueule inutile. On l'aurait bouffé, tiens, si l'intelligence tactique de la communauté des terres calcinées n'avait glissé quelque dessein malin aux autorité locales.
Dressons-le ! Faisons-en l'esclave que sa race le condamne à être, servile, corvéable, un clébard capable de fouiller des décombres ou mordre des culs sur un sifflement, en échange d'une gamelle et d'une caresse, de temps en temps. Un bon coup de pompe dans le bide pour lui apprendre les bonnes manières, la meilleure des recrues, le meilleur ami du survivant, c'est sûr.
Ils s'étaient réunis en nombre, les implacables, les gardiens du pouvoir, éminences ésotériques menées par le puissant sorcier cosmique et matriciel. Le cabot n'allait pas faire un pli, on lui passerait un collier et on lui casserait sa petite gueule s'il devait montrer les crocs. Qui parmi ce sordide commando envisageait en secret de violer son trou-trou de toutou ? Difficile à dire, l'esprit malade du survivant des terres calcinées est insondable. C'est en tous cas peu recommandé.
Flex, le Gardien du Phare aux pouvoirs qui ne sont plus à démontrer lança un premier assaut alors qu'un éclair déchira le ciel, sa batte divine, arme chargé d'énergie cosmico-astrale illumina la zone, crachant d'étranges ombres dans les replis des parois protégeant le castel, quelle allure, le guide éclairé et sa batte de feu crachant des éclairs multicolores, une arme défiant le temps et l'espace, l'instrument de la volonté divine, kaï kaï kaï fit le canidé apeuré par une telle démonstration pyrotechnico-ésotérique. Les équipiers capturèrent le bon toutou qui remuait la queue de plaisir.
Flex, lui, entra en transe et défiant les couloirs de l'espace et du temps s'enfuit dans un vortex, un arc-en-ciel tourbillonnant sur un gros beat, il traversa les sept mondes sur un pas chaloupé avant de foudroyer le sol et d'apparaitre, divin et vengeur, face à un quidam qui grattait la terre, penaud, à des centaines de lieues de ce sacré toutou, par qui, je le rappelle, tout avait commencé.
Un survivant. celui que la volonté cosmique l'envoyait faire trépasser. L'élu.
- Sais-tu qui je suis ?
- Oh 'fin djeu... Un 'foiré d'negro ça c'est sûr !
- ERREUR. Je suis le Gardien du Phare. Et tu te nommes....
- Sal'negro
- PIGNOUF ! Tu te nommes pignouf et les étoiles t'ont condamné !
- Fous l'camp findjeu ou....
**SHKRSSHHHHHHRH**
Fut le bruit de l'éclair jaillissant de la batte cosmique.. Frappant le pignouf en pleine tête, laquelle explosa dans un infect fumet de chair brulée...
La sentence était tombée.



Fort loin de là, donc, Flex Fofana s'éveilla, découvrant ses amis en train de jouer à la baballe avec leur nouveau meilleur ami, le toutou désormais docile et asservi.
Dans sa besace, les reste de provisions de ce brave Pignouf. Sa famille découvrait en ce moment même le cadavre du père de famille la tête frappée par un éclair, sans la moindre trace d'un quelconque assassin ? Comment ces péquenauds pourraient-ils soupçonner les pouvoir du gardien, son ubiquité, sa batte cosmique ? Ils enterreraient leur défunt et ne sauraient jamais la vérité.
À l'écart du groupe, le Gardien du Phare pleurait