L'Horreur près de chez vous
Chapitre débuté par Teddy
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Teddy


Ce texte vaut 4 bières !
La Vérité sur le drame sanguinaire de Drancy-sur-Maroilles
Une enquête exclusive pour Reblochon Magazine par Philibert Rosenthal, Stéphanie Lao-Tseu et Mamadou de la Villardière.
C'est par une froide journée d'hiver que débute l'horrible tragédie qui touchera une petite et paisible cité dortoir.
Personne ici n'aurait pu imaginer le déchainement d'atrocités à venir.
Nous sommes à Drancy-sur-Maroilles, petite ville d'environ, 12 000 habitants, réputée pour la propreté de ses allées et son arabe du quartier, M. Allaloui. Ici tout le monde l'aime bien M. Allaoui. Il est gentil et c'est le seul encore ouvert à minuit en cas de soucis d'ordre viticole.
Mais c'est en périphérie de cette charmante bourgade que se noue un drame d'une ampleur inouïe. Dans le Centre Hospitalier Pénitentiaire Spécialisé (CHPS) Michel Drucker pour être exact. Cet établissement construit en 2022 est destiné à accueillir les personnes les plus dangereuses du territoire. Celles que les autres établissements de rétentions ne peuvent prendre en charge, notamment à causes des comportements hautement psychotiques des résidents.
C'est à midi de ce jeudi 30 février 2037 que la machine se met en marche. Une rixe éclate entre plusieurs patients pour une sombre histoire de pommes noisettes. L'homme à l'origine de l'altercation n'aurait pas supporté qu'on lui serve un nombre impair de ces délicieuses boulettes de pommes de terres aux oeufs frais. Après avoir rétabli un nombre jugé acceptable en les subtilisant à son voisin, ce dernier décide de récupérer son bien de façon un peu trop vigoureuse.
Et puis là tout dérape. L'événement pourtant anodin se transforme rapidement en chaos généralisé. Une grande partie des détenus se joignent à l'empoignade, et des membres du personnels soignants et de garde sont alors pris à parti.
Un jeune gardien donnera d'ailleurs ce témoignage glacant (*les noms ont été changés) :
J'ai rapidement été alerté et une fois rendu dans le réfectoire je n'ai pu que constater que... notre collègue soignante Delphine* avait déjà subit des violences de nature sexuelle de la part de quelques uns de nos résidents. Je suis habitué à beaucoup de chose mais là quand même... Patrick* lui a enfoncé l'intégralité de son bras dans le rectum.
...
Elle avait l'air d'aimer ça la s[...]
Dépassés, ces derniers doivent alors se rendre à l'évidence : Une intervention extérieure est nécessaire. La directrice de l'établissement, Mme. Chaffurin, fait appel aux autorités compétentes. Le GIGN se rend alors rapidement sur les lieux, accompagné de Bernard-Henri Levy revenu tout juste d'un théatre d'opération dont tout le monde se fout éperdument.
L'assaut est donné à 15h36, après quinze minutes d'interview du philosophe à chemise.
Il faudra presque deux heures aux militaires pour rétablir l'ordre. De nombreux coups de feux sont tirés. Lorsque le silence et les voluptes des grenades fumigènes retombent, le bilan est lourd : Une douzaine de morts sont à dénombrer. Deux membres du personnels ont subis des sévices divers ayant entrainés la mort, huit détenus dont cinq abattus par le groupe d'intervention, un membre du bataillon touché par un tir ami, et un intermitent du spectacle présent sur place dans le cadre du programme ré-éducatif : un clown pour un sourire.
On compte aussi une trentaine de blessés, dont cinq gravement. La directrice elle-même voit son pronostic vital engagé et doit être transféré dans l'unité de soins intensifs de l'Hopital Johnny Halliday de Salanges-sous-Gouda. Bernard-Henri Levy quant à lui s'en tirera avec trois plis sur son pantalon Armani. Une cellule psychologique et un numéro d'urgence sont mis en place.
Ce jeudi c'est donc toute la France qui suit l'événement via les ondes et les réseaux sociaux sous le tag #JeSuisDrancy
Le Président de la République, Julien Mari, viendra en personne soutenir les victimes et organisera un concert de charité improvisé récoltant 34 202 euros et vingt-un centimes.
Le ministre de l'intérieur, Frank Ribery, lancera immédiatement une enquête administrative pour connaitre les raisons ayant entrainées ce tragique dysfonctionnement de l'institution.
Mais...
Cet incident dramatique n'est que le début du calvaire pour les habitants de Drancy-sur-Maroilles. Car dans la confusion de l'assaut, l'un des plus dangeureux détenus de l'établissement est parvenu à s'évader. Sa disparition ne sera malheureusement remarquée que trop tard.
La suite dans notre prochain numéro d'investigation.