Honoré Sault
43 ans - origine : Loin mec...très loin!!!
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Dan mon ti bout lari a, mwen se vre zetwal ki klere nan nui a. Sourit mwen, li tonbe tankou lapli, dekouvri lajwa ki kache anba kwa a.
La première chose qui vous frappe quand vous croisez cet homme à la peau sombre, c'est qu'il semble émaner d'un autre monde, un monde où la coquetterie n'a jamais pris racine. Ses yeux, injectés de sang, semblent dépourvus de toute expression humaine, scrutant son entourage avec une intensité presque animale, dénuée de toute politesse ou considération. Ils vous fixent, vous évaluent, vous dévisagent comme si vous n'étiez rien de plus qu'une vulgaire pièce de viande, prête à être dévorée par un prédateur sans merci. Sa barbe naissante semble avoir été abandonnée à son propre sort, encadrant une bouche souriante mais hélas dépourvue de l'éclat d'une dentition saine. Des chicots jaunis par le temps peuplent son sourire, ajoutant à son apparence une aura de négligence et de nonchalance.
Des dreadlocks sales, couleur cendres, serpentent autour de sa tête, pour la plupart atteignant à peine la hauteur de ses épaules, mais certains d'entre eux s'étendent jusqu'au bas de son dos, comme s'ils étaient nourris par une force mystique qui refuse de se soumettre aux lois de la gravité.
La deuxième chose qui vous frappe encore plus que son apparence, c'est l'odeur. Une odeur nauséabonde, suffocante, qui semble s'accrocher à lui comme une seconde peau. Une odeur qui ne s'estompe JAMAIS, qui vous enveloppe dès que vous vous approchez trop près de lui. On peut facilement imaginer qu'il dort chaque nuit dans une benne à ordures, et qu'il est constamment accompagné d'une nuée de mouches et de moustiques, attirés par cette puanteur insoutenable.
Ce rasta d'un mètre quatre-vingt est difficile à contempler sans gène, rien qu'à le voir on a envie de sucer des antibios capables de neutraliser les germes et les bactéries qui semblent proliférer en sa présence.
Et lorsqu'il ouvre la bouche pour parler, c'est avec un accent si épais, si exotique, qu'on a l'impression d'entendre le grondement d'une tronçonneuse en pleine action.
Sûrement un envahisseur de la planète Gerbouille chargé d'observer et d'étudier les restes de notre civilisation avec un mélange de curiosité et de dédain, se moquant silencieusement de nos conventions sociales et de nos normes esthétiques. Ou peut-être est-il simplement un homme, avec ses propres défauts et ses propres mystères, qui refuse de se conformer aux attentes de la société qui l'entoure, préférant vivre selon ses propres règles, aussi déroutantes soient-elles pour le commun des mortels..
Pourtant, malgré son apparence rebutante et son odeur repoussante ceux qui prennent le temps de le connaître découvrent en fin de compte un homme surprenamment sympathique. Il est bien plus qu'un simple rasta à l'apparence négligée. Il est un être humain à part entière, avec ses défauts et ses imperfections mais toujours animé d'une bonne humeur. Il est celui qui offre un sourire radieux à chaque personne croisant son chemin, illuminant son visage d'une lueur de bienveillance qui contraste étrangement avec son apparence extérieure.
Le livre de Honoré Sault
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