Le son grinçant de la fréquence radio s'éveille, accompagné par le murmure léger du vent dans les frondaisons de la forêt. Jupiter, tenant fermement son vieil émetteur radio, prend une profonde inspiration avant de parler, sa voix résonnant avec une détermination palpable.
"Frères et sœurs égarés, âmes errantes dans les brumes de l'oubli, c'est Jupiter qui vous parle, une voix venue du fil du temps, porteuse d'espoir au sein des ténèbres. Si vous m'entendez, si le battement de vos cœurs trouve écho dans les replis de cette réalité chancelante, rassemblez-vous, unissons nos forces dans la renaissance d'une civilisation oubliée.
Nous sommes les survivants d'un cataclysme cosmique, les pèlerins de la fin d'un monde et le commencement d'un autre. Nous nous tenons ici, à l'orée d'une forêt mystique, à proximité des ruines qui portent les cicatrices de notre ancien monde. C'est dans ce sanctuaire entre les arbres millénaires et les vestiges oubliés que nous pouvons forger une nouvelle destinée, modeler notre avenir commun.
Écoutez, frères et sœurs, car nos voix ne sont pas condamnées à l'obscurité du silence. Utilisez vos radios, vos signaux de détresse, et répondez à cet appel. Nous devons nous trouver, nous réunir comme les fragments d'une étoile éteinte cherchant à reformer la constellation de notre humanité.
La tâche qui nous attend est colossale, mais notre détermination doit être plus grande. Construisons ensemble les fondations d'une société nouvelle, où la sagesse du passé guidera nos pas et où l'espoir illuminera notre route incertaine. Nous sommes les architectes de notre propre renaissance, les gardiens des feux qui brûleront dans les foyers de notre futur.
Que ceux qui entendent cet appel se joignent à moi, que nos histoires entrelacées deviennent la trame d'une nouvelle épopée. Les ruines ne sont que les vestiges de l'ancien, mais dans nos mains, elles deviendront les pierres angulaires d'une cité rebâtie.
Que nos cœurs battent comme les tambours d'une marche triomphale à travers les épreuves qui nous attendent. Ensemble, nous écrirons une page nouvelle dans le grand livre de l'humanité, là où l'espoir émerge des cendres du passé. Que résonne l'appel de Jupiter, porteur d'une promesse inscrite dans les étoiles elles-mêmes : notre destin est entre nos mains, et nous le sculpterons avec une détermination indomptable."
La transmission se termine, laissant planer l'écho de la voix de Jupiter parmi les arbres immémoriaux, en quête de réponses dans l'ombre persistante de l'inconnu.
Une voix rocailleuse façonnée par des décennies de tabagisme, à mi-chemin entre la gravité d'un vieux baroudeur et la désinvolture d'un individu peu impressionnable par les artifices du monde. Elle est marquée par un léger accent du terroir, colorant ses paroles d'une authenticité propre à une personnalité franche et directe.
Ça fait autant d'effet sur moi qu'une berceuse ! Franchement, entre tes paroles pompeuses et mes pets bruyants, j'me demande lequel des deux endort le plus rapidement les ploucs du coin. On dirait qu'il essaie de vendre du sable à des bédouins, celui-là !
Jupiter sourit, reconnaissant dans la réponse une pointe d'humour terre-à-terre, même au milieu de l'apocalypse. Il ajuste le micro de son émetteur radio, prêt à répliquer.
"Haha, bien parlé, camarade. Je suppose que la poésie cosmique n'est pas le remède universel contre l'insomnie. Mais tu sais, dans ce monde chamboulé, on peut bien se permettre quelques extravagances verbales. On ne sait jamais, peut-être que mes mots résonneront dans le cœur de quelqu'un comme une mélodie céleste.
Cela dit, je suis curieux. Qu'est-ce qui t'amène à détourner les ondes de la routine post-apocalyptique pour te moquer d'un pauvre idéaliste qui essaie de remonter le moral des troupes ?"
La voix de Jupiter conserve son ton calme et amical, prête à accueillir l'inconnu dans la conversation, même s'il doit faire face à un sarcasme bien ancré dans le caractère de son interlocuteur.
Mais oui ! Il a raison !
Vous trouvez pas que c'est les gens qui pensaient que à eux qui ont conduit ce monde là où il est. Avec eux. Ou sans eux. Et depuis, pourquoi ? Hein ? Comme par hasard !
Moi, ma Doudou, elle a dit et elle a raison : dans une gourde on peut mettre de l'eau et c'est pratique l'eau pour boire.
Alors arretons le crousti sur les chips et reprenons sérieusement le choix de nos vies comme avant, mais sans suivre ce que ceux qui voulaient pas de venir. Avec nous. Sans les gens. Rien que pour eux. Franchement. Tellement Babylon !
Parceque quand tu vas prendre des chips au supermarché, tu retrouves du crousti partout. Même quand tu voulais pas en acheter ! Et... comme pas hasard c'est du crousti qui reste.. Même quand le crousti il est vieux et qu'il devrait être mou. Et qu'il devrait plus l'être ! Ah ! Comme par hasard.
Jupiter, intrigué par la voix passionnée qui vient de s'exprimer, ajuste de nouveau le micro de son émetteur radio, prêt à partager un échange avec cet esprit manifestement fervent.
"Ah, voilà quelqu'un qui voit au-delà des éclats de la surface, qui comprend que le fil de nos vies a été tissé par des choix égoïstes et des chemins tortueux. Ta Doudou semble avoir une sagesse pragmatique, et je ne peux qu'approuver l'idée que l'eau dans une gourde est une bénédiction en ces temps incertains.
Tu as raison, camarade, trop longtemps avons-nous été les pions d'une Babylone moderne, où l'égoïsme et la quête de pouvoir ont obscurci notre vision commune. Il est temps de reprendre les rênes de nos destinées, de bâtir un monde où la solidarité et la simplicité guideront nos pas.
Alors, continuons ensemble cette conversation, partageons nos idées, nos rêves de reconstruire un monde sans les chaînes de l'ancien. Que nos voix résonnent comme des harmonies nouvelles, balayant les échos d'un passé défaillant. Quel est ton nom, camarade, et quelles sont les idées qui animent ton esprit ?"
Eh, mec, faut bien quelqu'un pour apporter un peu d'piment dans cette soupe fade que tu sers à la radio, non ? J'suis là pour égayer l'atmosphère, mettre un peu de sel dans ce discours mielleux qui fait bâiller les mouches. Faut dire, ça me donne l'impression d'être dans un mauvais film où le héros essaie de nous sauver avec des paroles à deux balles...
Le lascar répond d'un ton ironique et amusé, comme si pour lui, se moquer légèrement de la situation était une façon de garder les pieds sur terre dans ce monde.
"Eh bien, mon cher apporteur de piment, je suppose que même dans ce monde déchu, on a besoin d'une bonne dose d'ironie pour relever le goût de la réalité. C'est vrai, mes paroles pourraient sembler sorties d'un skript un peu trop cliché. Mais dis-moi, n'est-ce pas dans ces moments-là que l'on a le plus besoin d'un peu de miel pour adoucir l'amertume qui nous entoure ?
Je comprends, les discours mielleux ne sont pas du goût de tout le monde. Alors, puisque tu sembles être un fin connaisseur des saveurs de la vie, que dirais-tu de contribuer à cette nouvelle ère d'une manière qui te convienne ? Tu as sûrement des idées qui piquent autant que ton sarcasme. Partage-les, que notre soupe ait la saveur que tous apprécient, même si elle reste un peu épicée."
J'ai rien compris.
Elle est bizarre la radio.
J'voudrais de la musique.
Mon papa il écoutait que des trucs trop nuls.
Pis t'façon mon papa il est nul. C'est nul.
Tu parles comme un vieux, tu dois être un ami de papa toi.
J'ai trop faim putain.
Oh j'ai dis putain, j'ai pas l'droit normalement,
Mais on s'en fou, il est pas là ce gros enculé.
" Mais sinon, il y aura moyen d'vider ses bourses dans ta secte, l'voyageur comisque ? "
Ce gars est peut-être comique, enfin c'est pas mon genre d'humour si c'en est, mais a priori, il ne tient pas spécialement à voyager, vu qu'il veut rebâtir un truc.
C'est clairement un sédentaire, sauf erreur.
J'ai rien contre, ça fait des gens à aller voir, mais perso c'est pas ma came.
Au gré du vent et des rencontres, Le Voyageur trace sa route.
"Haha, camarade, la richesse que nous cherchons ici n'est pas monétaire, mais plutôt celle des idées et des expériences. Je ne souhaite pas créer une secte, mais une communauté où chacun apportera sa pierre à l'édifice. Si tu veux vider tes bourses d'idées, de compétences, ou simplement partager tes histoires, tu sera le bienvenu."
Hey, p'tit, ta maman est peut-être juste partie faire un truc vite fait. Tu l'as plus vu depuis quand ? V'là tout ce que j'ai pour ragaillardir les esgourdes.
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Des fiottes. Des gourdes. Des gosses. Des cassos.
Putain! Vous z'êtes pas prêts pour c'qui va vous tomber sur l'coin d'la gueule!
Une femme s'empare de la fréquence pendant quelques instants pour y répandre ses mots teintés d'un accent asiatique à l'origine incertaine.
"Et sinon, cette histoire d'arbres, c'était une figure de style, ou suis-je vraiment la seule à ne pas les voir ?
De mon côté, la forêt mystique, elle me fait beaucoup plus penser à un désert, un genre de purgatoire si tu veux une touche féérique."
Jimmy Goose détestait ces fréquences ouvertes où se mêlait le pire et le meilleur. Les orphelins et les détraqués, les honnêtes et les fous, les hommes libres et les esclavagistes. Mais il s'empara de la radio en entendant le dernier message.
"Enfin une personne sensée. N'écoute pas tous ces fêlés. La moitié de ces gens sont des ignares et des fous tu perds ton temps. Restons pragmatiques, si d'autres chrétiens écoutent ces ondes, trouvons-nous. Ici je suis en terre dévastée mais je vois arbres et montagnes à l'ouest, eau à l'est, et une route défoncée au nord-est. J'emprunte la route. Méfiez-vous des esclavagistes. Que Dieu protège les justes et guide vos pas. Rien à ajouter. Terminé"
Sans autre forme de politesse, Goose raccrocha en marmonant.
"Plein le cul de toutes ces conneries...qu'est-ce que ça change tout ça..."
*clic*
Vous finirez tous mal ! Tous ! Vous m'entendez ?!
Acharia attendait au milieu de nulle part, ne sachant trop si faire confiance à ceux et celles qui trainaient leurs guêtres dans le même néant était pertinent. Et pour faire passer le temps, au milieu du sable, de la chaleur des journées interminables et du froid glacial des nuits, quoi de mieux que d'écouter un peu ce qui passait sur les ondes de sa radio. Navigant entre les fréquences, une voix l'interpella. Une voix emplie de nostalgie, presque de tristesse, et qui semblait vouloir encore croire en l'humanité. Acharia écouta ce que ce Jupiter avait à dire. Puis les réponses qui ne tardèrent pas, dont un enfant particulièrement grossier, et quelques voyageurs bien plus désabusés. Prendre la parole, ou pas ?...
Je... Ouais, 'fin... Bon. Je comprends que tu sois chaud pour essayer de rassembler du monde, mais... 'Fin... C'est l'être humain, tu vois ? Y'a du bon, j'dis pas, mais... soupir Bah disons que les évènements récents sont pas vraiment à porter à not' crédit en tant qu'espèce tu vois ?... T'as vraiment envie de recommencer pareil ?...
Parler. Créer du lien. Même à distance, même si on n'est pas d'accord, essayer de retrouver ce qui caractérise l'humain. Acharia avait depuis longtemps renoncé à croire en une humanité meilleure, mais l'espoir couvait néanmoins, toujours, sous la carapace.
La voix de Jupiter s'infiltre à nouveau dans les ondes, mais cette fois, elle résonne avec une teinte de lassitude et d'obscurité.
"Vous qui percevez le monde à travers vos prismes déformés, il semble que la réalité se dissipe dans les nuances de vos perceptions. La forêt mystique n'est pas une illusion, mais une métaphore pour le monde qui nous entoure, une réalité qui transcende la matérialité que vous tentez de cerner.
À toi, l'auditeur asiatique au regard perdu, la forêt est autant un désert qu'un labyrinthe de songes. Ton monde féérique, ou purgatoire, n'est que le reflet de ton esprit égaré. Les arbres ne sont pas toujours de bois, mais parfois d'ombres et d'échos.
À toi, l'homme pragmatique, méfiant des fous et des ignorants, sache que le pragmatisme seul ne suffira pas à tracer la voie de notre avenir. Ton Dieu peut guider tes pas, mais dans cette nouvelle ère, il faudra plus que des prières pour forger un destin commun.
Quant à toi, tu hésites à croire en l'humanité...
Peut-être as-tu raison.
Mais cette incertitude, cette hésitation, est précisément ce qui fait de nous des êtres humains. Le doute, la remise en question, l'espoir qui persiste malgré tout.
Sachez tous que mes paroles ne sont pas de simples divagations. Elles sont un appel à transcender les limites de vos perceptions fragmentées. Les masques tombent, et dans l'ombre qui se profile, ceux qui doutent verront une vérité plus profonde que toute lumière artificielle.
Continuez à vous perdre dans vos doutes, vos sarcasmes et vos questionnements stériles. Ce monde n'est pas fait pour les faibles d'esprit. Les voies de la renaissance sont tissées dans les fils de l'obscurité. Les âmes faibles seront englouties, mais celles qui embrassent l'ombre seront les architectes de demain."
La transmission se termine brusquement.
Shino, écoute...
Les faibles...
Il y en a beaucoup autour de moi...
- Se rassembler, oui, ça me va... Mais se rassembler où?
Personne pour me guider. Et je n'ai pas carte de la région sur moi.
Une idée?
La pluie arrive toujours, il faut savoir être patient.
"Whaaanw ! Hey, du calme le gothique.
J'étais sérieuse pour les arbres, tu n'avais pas besoin de comparer mon esprit à un désert, tu n'es pas sur twitter."
Une inspiration et de redescendre en pression et elle enchaine.
"Et sinon pour l'autre qui propose l'entraide, c'est fermé aux autres religions et aux athés ? On se débrouille avec les esclavagistes ?"
Une voix féminine enjouée se fait entendre, autant qu'il est possible de l'être les pieds dans la boue, gelés jusqu'aux os :
" Bordel vous êtes géniaux, continuez !! Je vous écoute en pataugeant dans un putain de marais qui sent aussi bon que le cul d'un Troll du coup ça fait du bien au moral. Surtout qu'on se croirait au beau milieu d'une réunion de famille qui ne va pas tarder à dégénérer entre les tontons pervers, les cousines naives, les gamins capricieux et le prêtre du coin qui a été invité on ne sait trop pourquoi, j'ai presque envie de dire Amen !
Ah et sur les chances de survie tous ensembles, j'ai eu un seul contact jusqu'à maintenant et le mec immitait un cochon qui semblait avoir une crise d'épilepsie du coup j'ai comme un doute sur l'avenir radieux qui nous attends mais je demande à voir! "
Qu'est-ce que t'as pas compris, c'est côtelette ?
Un éclat de rire puis :
GrrrrrOUIN GrrrOUIN ! Co....fon ! Co....fon !
GOUIN GOUIN ! Gouin gouin... Gouin ?
- Youri entendre cris de ferme...
Youri faim !
Quand Youri fatigué, Youri dormir. Quand Youri faim, Youri manger !
Ici, dans notre coin de la forêt, tout est calme, les arbres veillent silencieusement et un feu de camp danse paisiblement.
Des âmes ont déjà rejoint notre humble groupe, des échos d'une assemblée hétéroclite qui se découvre entre les ombrages de ce sanctuaire verdoyant.
Les tontons pervers, les cousines naïves, les gamins capricieux, et même le prêtre invité, trouvent ici une quiétude inattendue.
Quand la cacophonie du monde se dissipe, nous trouvons l'harmonie entre les murmures des feuilles et le crépitement du feu.
Prends courage, voyageuse du marais, et rejoins-nous dans cette oasis de calme au cœur de l'incertitude.
Ici, les échos de la nature et les rires au coin du feu forment une symphonie inattendue. Amen à notre étrange réunion familiale...
Cat aura levé les yeux aux ciels en entendant le "cochon" croisé plus tôt sur la route, puis en réponse à Youri :
" Je suis pas certaine que celui-ci se mange..."
Elle écoutera ensuite le discours apaisant mais qui sonne quand même très très sectaire :
" Et dans ton petit bout de forêt idyllique, qui dirige ? faut payer quoi ? Rien n'est jamais gratuit ou alors c'est que tu nages en pleine utopie, les utopies sont sublimes mais ça ne fonctionne malheureusement jamais bien longtemps."
Qu'est-ce que t'as pas compris, c'est côtelette ?
Clic
On connait les Prêcheurs de Bonté d'un Autre Âge. Ne furent-ils pas instigateurs de ce que nous observons maintenant autour de nous tous ?
Clic
Ceci est ma Loi
- L'homme maladroit naturellement...Dieu décide !
Homme doit assumer erreur comme crimes...Dieu aimer ça !
Quand Youri fatigué, Youri dormir. Quand Youri faim, Youri manger !
Le crépitement du feu de camp accompagnait la voix profonde de Jupiter, émanant de son émetteur radio avec une sérénité déroutante.
Écoutez, compagnons des ombres et des échos de l'obscurité. Dans cette forêt ancienne, où chaque feuille cache une histoire millénaire,
où chaque arbre murmure des secrets aux étoiles, réside une abondance mystique que seuls les initiés peuvent percevoir.
Une pause, comme si Jupiter contemplait les mystères cachés entre les branches.
Ici, dans l'écrin verdoyant, abonde une source inépuisable de vie. Les sangliers, majestueux gardiens de la forêt, parcourent ces terres ancestrales.
Leurs silhouettes puissantes se confondent parfois avec les ombres dansantes, mais celui qui sait les suivre découvrira des trésors insoupçonnés.
Un léger frisson de mystère glisse dans sa voix.
Ces créatures de la nuit, insaisissables et libres, portent en elles la force de la nature sauvage. Leur chair nourrit les corps fatigués, leur peau offre des protections anciennes,
et leur esprit, oh, leur esprit transporte celui qui ose les suivre dans un voyage entre les dimensions.
Le rire obscur de Jupiter résonne doucement, suggérant des énigmes non dévoilées.
Au clair de lune, entre les murmures des frondaisons, la forêt révèle ses mystères. Les sangliers, guides nocturnes de cette danse envoûtante,
vous attendent, prêts à partager les secrets des ombres et des ténèbres. Que les initiés comprennent la véritable nature de cette offrande, et que les curieux s'aventurent avec précaution,
car dans cette forêt, la frontière entre la proie et le chasseur peut être infiniment ténue.